Pour sa première sortie en championnat, Balschwiller a ramené les quatre points de son déplacement à Leymen (1-2). Cette rencontre matinale permet au FCB de lancer sa saison du bon pied, bon œil (en face des trous) !

Comme ça a souvent été le cas depuis le début de la saison, Balschwiller débute le match pied au plancher. Ça tombe bien, puisque le FCB dispose d'un moteur essence, essence-y-toucher s'installe dans le camp de Leymen dans les premières minutes. La mécanique manque de surchauffer à la 12e', lorsqu'un tir de Thomas, pourtant en position idéale, défie les lois conjointes de la gravité et de la logique, pour se retrouver en corner après avoir été dévié par la transversale. La faute à un retour insensé d'un défenseur qui sauve sur sa ligne.

Le coup de pied de coin de Florian R. profite à Steve, bien placé au premier poteau, dont la tête piquée termine sous le ventre du gardien. Le FC Balschwiller mène 0-1 alors que son adversaire n'a pas encore mis les pieds dans la surface de réparation. L'une ou l'autre occasion est à mettre au profit du FCB en ce début de match. Puis les Rouges et Noirs lèvent le pied, à l'image de Steve, contraint de laisser sa place, à bout de souffle après vingt-cinq minutes de haute volée.

A partir de la demi-heure de jeu, la belle mécanique s'enraye, et Leymen en profite pour se montrer de plus en plus dangereux. Quelques corners sont repoussés par la défense, et Gautier doit s'employer sur deux tirs lointains de Lionel «Davids» Soret...capitaine de Leymen et journaliste sportif aux DNA. Les verts dominent clairement la fin de la mi-temps, et sur une dernière incursion, un attaquant se fait déséquilibrer par Fred à la limite de la surface. Alors que le chemin du but lui est ouvert, il choisit finalement de s'effondrer, et l'arbitre désigne le point de penalty. Sur l'action, Fred se fait avertir parce qu'il a dit quelque chose comme «par Toutatis» et Raphaël voit jaune parce qu'il a dit «monsieur l'arbitre» (à peu de choses près).

Alors que tout le monde râle encore, le penalty est arrêté et la mi-temps est sifflée à l'avantage de Balschwiller. Entre-temps, Régis prend une biscotte parce que pour fêter ça, il a entamé le refrain de «D.A.N.C.E», le tube du groupe Justice.

Après la pause, le scénario est le même qu'à la fin du premier acte : Balschwiller est inquiété par les différentes salves de Leymen, qui ne se montrent certes pas très dangereux à l'approche du but, mais qui monopolisent le ballon au milieu de terrain. La preuve, l'action qui amène l'égalisation part du centre du terrain, un attaquant parti de son propre camp profite d'une ligne défensive trop haute pour prendre tout le monde à revers. Deux attaquants combinent et arrivent à tromper Gautier sans problème, 1-1.

Balschwiller a la tête dans le sac et on ne voit pas comment il pourrait s'en sortir. En témoigne une autre grosse occasion dans la foulée pour Leymen, mais la frappe de près termine sur le poteau. Les jambes sont lourdes et les organismes sur la réserve. Pour l'occasion, un moteur diesel aurait sans doute été plus adapté, mais à partir de l'heure de jeu, la tendance s'inverse enfin.

L'entrée du pilote Franzou, averti pour un coup-de-pied-tête-à-queue, amène ce supplément d'âme bienvenu. Pendant ce temps, Thomas a fini par trouver une station-service et offre le plein (de confiance) à ses coéquipiers. Allusion faite à Pierre Moscovici, le ministre (chauve) de l'économie, qui a annoncé la semaine passée la baisse du prix des carburants, mais ceci est une autre histoire, et l'allusion est tirée par les cheveux, je vous l'accorde.

Revenons au jeu : coup-franc lointain de Fred, un défenseur est trop court et ne fait que dévier le cuir. Thomas, en embuscade, en profite prolonger le ballon de la tête jusque dans les buts, 1-2. Le but de la délivrance pour le FCB, alors qu'il ne reste qu'une vingtaine de minutes à jouer.

Cinq minutes plus tard, sur une long dégagement, Thomas tente un coup du sombrero qui met dans le vent trois défenseur et tente sa chance dans la foulée, en reprise de volée. Sa frappe arquée est repoussée par la transversale !

Les six minutes de temps additionnel ne permettront pas à Thegars (pardon, Leymen) d'égaliser, et voilà le FCB lancé sur l'autoroute* du succès.

*on aurait aussi pu dire «sur de bons rails», mais ça n'aurait pas été vraiment cohérent...

Ce résumé vous a été offert par Gautier, merci à lui !
Tom